lundi 5 mai 2008

Plaine


Je rêve d’inventer un destin à cette femme qui a toute sa vie tendu le tissu entre ces mains – ces mains agiles sous une voix qui vous parle au passé – les mains faiblement agitées de cette femme là qui me livre des pans entiers, rapiécés, des lambeaux de mailles élimées mêlées aux toiles imperméables impossible à manipuler
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On parle du tissu familial – je veux me draper de ses imprimés indéchiffrables
ma dame habille mes gestes et mes petites pensées d’un charme désuet
d’une étrangère mais palpable familiarité.
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